Cette fois nous y sommes, à notre traditionnel séjour de Pentecôte, moment fort dans la vie de Randy.
Nous étions trente randynneurs et c'est à Rocamadour, que fut notre première rando de 22 km. Célèbre pour son patrimoine et son fromage d'appellation AOP (Le cabécou fabriqué à base de lait de chèvre au lait cru).

Nous ne pouvions pas  terminer notre boucle de 22 km  sans visiter Rocamadour, un des « Plus Beaux Villages de France. » Le site emblématique du Lot, vertical et majestueux, couronné de son château, se déploie en plusieurs étages, agrippés à la falaise qui sépare le ruisseau de l’Alzou du causse de Gramat. « Les maisons sur le ruisseau, les églises sur les maisons, les rochers sur les églises, le château sur les rochers. » Et autour du village, le causse et les vallées de l’Alzou et de l’Ouysse regorgent de trésors.

GS

Après une si belle rando, nous nous sommes installés à notre camp de base au gîte L'ECOASIS à Gréalou. Pour certains se fut une petite séance de cryothérapie grâce à la piscine. Une bonne nuit réparatrice et un très bon petit déjeuner, voilà nos randonneurs prêts pour une deuxième journée de ballade à Saint-Cirq-Lapopie, autre lieu emblématique de ce beau pays lotois.

Plus beau village de France et village préféré des Français, Saint-Cirq-Lapopie se mire dans les eaux du Lot en contrebas. Une situation en vigie sur la rivière et un patrimoine à se damner : maisons renaissance, échoppes médiévales, ruelles bordées de roses trémières et placettes ombragées, boutiques d’artisans… un vrai décor de cinéma ! 

GS

existait déjà au Haut Moyen-Age. La plus ancienne mention du village date de 895. Il est même possible que le site ait été habité encore plus tôt, à l’époque des Francs et des Mérovingiens, quand les habitants se réfugiaient dans des grottes fermées par un mur de pierre, tel que celui qu’on peut encore voir à la Croze de la Roque d’Autoire.

Toits pentus aux tuiles sombres, façades blondes à colombages ou à encorbellements, tourelles et pigeonniers, manoirs, châteaux et gentilhommières, font d’Autoire un ensemble au caractère architectural remarquable.
Autrefois lieu de villégiature apprécié des notables de Saint-Céré, le village fut surnommé le « Petit Versailles ».

La cascade d’Autoire

Par un sentier ombragé nous atteignons la cascade et sa chute de 30 m (la plus haute du département), dans un écrin de verdure luxuriante. Un spectacle  éblouissant !

Nous repartons ensuite vers :

Le Château des Anglais, vestige de la Guerre de Cent ans, la fameuse « Roque d’Autoire ». Cette construction médiévale est adossée à la falaise de calcaire avec laquelle elle se confond. Longtemps un repère de brigands, ce « château » dominant le site ne fait que deux mètres de large !

Puis, en remontant sur le plateau, nous avons suivi le sentier nommé « A la vue des brigands » , qui nous a offert de magnifiques panoramas sur les vallées de la Cère, de la Bave et de la Dordogne.

Nous sommes ensuite arrivés à

Loubressac, deuxième «  Plus beau village de France », pour déguster le bon pique-nique préparé par notre gîte de l’Ecoasis. Cliquer sur le lien au dessous du texte pour voir des extraits du film " Quelques messieurs trop tranquilles "tourné en 1972, à Loubressac

La marche de l’après-midi nous a conduit jusqu’au château de

Castelnau Bretenoux,
imposante forteresse médiévale, qui donne sur la Vallée de la Dordogne. Cliquer sur le lien au dessous du texte pour voir le reportage

Le retour s’est effectué tranquillement dans la vallée, sous un ciel d’orage magnifique, qui nous a laissé le contempler, sans nous faire ressentir ses assauts !

21,5 km parcourus, avec un D+ de 400 m.
I.F.

La randonnée de lundi de 19,76 km et 657 m de dénivelé a emprunté pour une bonne partie de la matinée, le GR 651 (variante du chemin de St Jacques -GR 65- par la vallée du Célé. Les sentiers sur le Causse sont coupés par le franchissement des cours d'eau qui se jettent dans le Célé et ce n'est pas tout plat. Fin de matinée nous avons visité le village abandonné du Vieux Sauliac accroché sous la falaise avec une vue magnifique sur toute la vallée et le nouveau Sauliac sur Célé.C'est la même migration qu'ont fait les habitants au cours des 2 derniers siècles quand les temps sont devenus plus pacifiques.

Après le pique nique et des "Au revoir" remplis d'émotions avec nos amis Toulousains Josiane et Alain nous avons rejoint Marcilhac par des sentiers ombragés en bordure du Célé et pour terminer sous la menace de gros nuages et de grondements de tonnerre, mais encore une fois sans une goutte de pluie. Merci à ceux et celles qui savent si bien intercéder au près du ciel lors de nos visites d'églises.

ABBAYE DE MARCILHAC SUR CELE

La première construction date du IX ème siècle du temps de Charlemagne, elle fut détruite une première fois par les routiers anglais lors de la guerre de 100 ans. Reconstruite à partir de 1417 par l'abbé Raymond III d'Hébrard de Saint Sulpice  elle fut pillée par les protestants lors des guerres de religion. Les bâtiments actuels témoignent des destructions et reconstructions successives et l'on distingue les parties romanes et les parties gothiques (tout ce qui est actuellement couvert)

Toutes les bonnes choses ont une fin, ce qu'il y a de bien, c'est qu'elles nous donnent envie de renouveler ces très bons moments.

Je ne pouvais pas fermer cette page sans avoir remercié :
Audrey et Manu et leur équipe pour leur accueil chaleureux, leur bonne humeur, leur gentillesse et bien plus encore.

Nos guides qui nous ont fait découvrir ces beaux paysages : Ginette, Christine, Isabelle, Mathilde, Michel, Yves, Didier et Sylvie qui ont également assuré la logistique apéro.

Véronique qui nous a gentiment fait passer quelque unes de ses belles photos.

Et enfin, vous tous qui avaient contribué grandement, à la réussite de ce séjour !

Pentecôte 2023 restera un grand cru !

A bientôt pour de prochaines aventures...

GS

En ce jeudi férié de l’ascension, malgré un ciel très couvert, 16 randyneurs ont eu besoin de se dégourdir les pénates. Nous sommes parti du parking situé le long des berges du lac de Val de Lenne  sur la commune de Baraqueville. Ce lac artificiel d’une superficie de 17ha constitue un cadre idéal pour y accueillir un centre de loisirs ouvert à la baignade durant l’été.

Autres particularités intéressantes sur cette commune du haut ségala: l’église de Vors mais surtout sa Fontaine Romaine,

Une vieille dame aux 2000 ans d'histoire !

Les raisons de sa présence :

Il y a 2 000 ans, les Romains firent construire un aqueduc pour alimenter en eau Segodonum (Rodez), depuis le bassin de captation de Vors.

Il serpentait sur 30 km afin d'éviter ravins et collines et montait petit à petit sur une succession d'arcades : les traces de 133 piles ont été découvertes, dont la dernière haute de 20 m.

Par écoulement gravitaire, une série de plusieurs conduites, de plomb ou de terre cuite, alimentait fontaines, lavoirs, thermes et même quelques particuliers (moyennant finances bien sûr!).

Dans le village de Vors, vous trouverez un regard qui servait à contrôler le bon état de la canalisation : il y en avait un tous les 100 m.

La fontaine est visible de l'extérieur.

L'info en plus :

L'intérieur de la fontaine donne accès aux premiers mètres de l'aqueduc, sous une clé de voûte de 1,40 m réalisée en cendre volcanique, briques et chaux. Cette construction impressionnante, dont il ne reste que quelques vestiges, atteste de l'importance de la ville dès le Ier siècle après J.-C. Son utilisation a duré environ cinq siècles.

Pas si fous que ça, ces Romains 😂

Puis, tout en scrutant le ciel pour surveiller l'arrivée de la pluie, nous avons continué notre chemin bordé de fleurs, jaune, bleu, pourpre etc... C'est le printemps ! 😉

Une belle boucle de 13.6 km ; pas mal pour un après-midi !!!

A Jeudi prochain.

GS 

Nous nous sommes retrouvés 18 randyneurs, au départ de l’ancienne gare d’Espalion, à suivre l’ancienne voie ferrée réaménagée en chemin de randonnée et à imaginer ce qu’a été sa construction un siècle en arrière (1905).
Le chemin remonte en pente douce en musardant sur les pentes dominant Espalion et les petites vallées descendant vers le Lot. Nous avons passé une succession de tunnels et de viaducs, véritables ouvrages d’art. Au total, sur la portion parcourue, nous avons compté 6 viaducs et 5 tunnels traversés !
Puis, nous avons franchi une suite de chemins de terre à travers bois et champs, dans une nature foisonnante de fleurs, de cris d’oiseaux et de petits ruisseaux… pour revenir à notre point de départ. Encore un très bel après-midi ! Merci à Didier de nous avoir guidés !
12 km parcourus, avec un D+ de 300 m.

Un chantier pharaonique

Le chantier commença par la construction des principaux ouvrages d’art sur cette ligne de 22,7 kilomètres.

La ligne de chemin de fer Bertholène-Espalion fut créée pour compenser "l’injustice" du tracé de Rodez-Sévérac-le-Château qui évitait Espalion, sous-préfecture de l’Aveyron. Elle a vu le jour grâce au plan Freycinet de 1879.

Ce polytechnicien, alors ministre des transports, avait comme objectif de donner accès au transport ferroviaire à tous les Français et de désenclaver les territoires isolés en créant plus de 8 700 kilomètres supplémentaires de lignes d’intérêt local dans le pays. La déclaration d’utilité publique fut prise en 1897 et la concession attribuée à la Compagnie des Chemins de fer du Midi.

Le conseil général de l’Aveyron dut prendre en charge l’acquisition des terrains nécessaires à l’implantation de la voie mais un complément de 600 000 francs fut demandé à la commune d’Espalion.

La portion comprise entre Bertholène et la gare de Biounac était assez classique et sans grandes difficultés de réalisation car située sur le plateau calcaire.

Mais à partir de Biounac la voie plonge vers Espalion pendant sept kilomètres et le tracé, constitué de nombreuses boucles, devient alors celui d’une véritable ligne de montagne avec une succession d’ouvrages d’art remarquables.

En effet, ce ne sont pas moins de six tunnels et de cinq viaducs que les bâtisseurs ont réalisés, tous terminés dès 1905.

Une prouesse humaine et architecturale car tous ces ouvrages ont été maçonnés en pierre calcaire taillée sur place par les centaines d’ouvriers nécessaires pour ce chantier pharaonique. Il faut ajouter à ces ouvrages la construction de nombreuses arches pour soutenir les talus et la pose des murets longeant la voie, toujours en pierre taillée.

La pose du ballast et la construction des bâtiments suivirent.

Espalion désenclavé

La mise en service eut lieu le 25 juin 1908. L’exploitation débuta par trois allers-retours quotidiens entre Espalion et Bertholène.

Il fallait compter, en fonction du train emprunté et du sens de circulation, entre 1 heure et 1 h 30 pour effectuer ce trajet.

Les trains mixtes accueillaient les voyageurs dans des voitures de 1re, 2e ou 3e classe mais étaient aussi destinés au transport des marchandises. Ils emmenaient à Espalion des produits agricoles (engrais, scories, paille, machines...) mais également du charbon, du fer, des poteaux électriques ou encore des produits pour les entreprises du bâtiment.

Trente ans de service aux voyageurs seulement

Malheureusement, à partir de 1925, Espalion voit son influence se réduire et les campagnes se dépeupler. Par ailleurs, les lignes d’autobus, plus rapides et pratiques, vont prendre au rail presque tous les voyageurs. Comme beaucoup de petites lignes en France, le tronçon Espalion Bertholène ferme son service aux voyageurs le 5 décembre 1938. Seules les gares de Bozouls et d’Espalion restent ouvertes pour le trafic marchandises jusqu’en 1983. La fermeture définitive a eu lieu le 1er juin 1987, la ligne déclassée en 1992 et la dépose des rails effectuée en 1995.

                                                                                                                                I.F.

C'est par un temps incertain que 21 Randyneurs sont partis à la découverte du cirque de Labeil connu également pour ses grottes.
Après avoir traversé la belle forêt domaniale de l'Escandorgue, on a rejoint le centre bouddhiste tibétain et admiré son temple. Dans la descente vers Roqueredonde, de belles vues de la vallée de l'Orb et du sud de notre département s'offraient à nous.
Le chemin vers notre point de départ s'est fait en corniche avec des vues sur le Salagou et au loin le littoral. Le sentier serpentait à travers des bois de pins, un plateau calcaire et une magnifique hêtraie que nous avons traversée dans une atmosphère particulière dûe à une averse orageuse.
Le cirque de Labeil avec son hameau du même nom s'offrait enfin à notre vue. Un petit tour à son belvédère pour la photo souvenir, et il ne restait plus qu'à remonter au parking.
Nous devons cette belle rando de 18 kms à Yves Bayol qui l'avait depuis longtemps "sous le coude". Merci à lui.

YF

C’est bien connu ,les Randyneurs aiment bien ce genre de rando et malgré une météo disons, chaotique, cela ne nous a pas gâcher notre plaisir. Avant d’aller se restaurer à la ferme Py où un succulent repas nous attendait, il fallait bien s’ouvrir l’appétit.

Voilà nos 34 Randyneurs partis du camping crapahuter dans les travers et chemins longeant l’Aveyron. Un petit détour dans les rues de le beau village de Najac dont ils ont pû voir de belles maisons restaurées. Ce n’est pas pour rien qu’il est classé parmi les plus beau village de France. IL mériterait que l’on y consacre une journée, promis on va y réfléchir pour la saison prochaine.

Je ne pouvais pas terminer ce petit article sans vous parler de la ferme Py, quoi dire de plus que nous avons été reçu par des producteurs d’une extrême gentillesse, proches et respectueux de leur animaux, une cuisine goûteuse, généreuse dans un cadre magnifique. 
Après le repas, profitant d’une éclaircie, une petite visite sur l’exploitation pour voir les petits porcelets, si mignons et pourtant ils vont finir dans nos assiettes .

Ainsi va la vie.

Nous sommes repartis en fin d’après-midi, content et le ventre bien tendu mais ça c’en était le but, ce fût une belle journée.

8,5 km et 400 m de dénivelé.

Merci Mathilde