23 randyneurs ont profité d’une météo quasi printanière pour s’élancer avec ardeur sur les sentiers offrant tout d’abord des vues magnifiques sur tout le ruthénois et au loin sur les monts d’Aubrac et du Cantal encore enneigés.

Puis, en traversant le bois de l’Ours, un balcon surplombant un double méandre de l’Aveyron, leur a offert une vue imprenable sur le village d’Ampiac.

L’arrivée à Ampiac s’est faite par le Pont de la Cureye et une charmante petite route longeant le méandre de l’Aveyron.

La remontée sur Ruols, s’est effectuée en pente douce en grande partie sur le GR 62B (qui conduit de Rodez à Villefranche-de-Rouergue en longeant la vallée de l'Aveyron).

Encore une belle balade d’hiver ensemble !

10 km et 170m de dénivelé.

Ampiac doit son nom à la famille éponyme, mentionnée dès le XIII^e siècle. Le château conserve d’ailleurs des parties datables de cette période, dont les armoiries à trois pommes de pin, sur l’une des façades est. Le château témoigne surtout des travaux réalisés aux XV^e et XVI^e siècles par la famille de Saunhac alors propriétaires, avec le percement de fenêtres à croisées et l’ajout de tourelles d’angle dotées de bouches à feu à tête de lions.
L’église est agrandie au XIX^e siècle jusqu’à jouxter le château. L’élément le plus remarquable est la tour-clocher construite en 1547, dotée de gargouilles à têtes de lion. En partie basse, elle abrite une chapelle voûtée, dont la clé porte les armes des Saunhac.
Le village conserve quelques maisons du Moyen Âge dont l’une, fait rare, avec deux fenêtres datables des XIII^e ou XIV^e siècles (voir photo).

Cliquer pour découvrir un peu plus d’histoire d’Ampiac racontée en images par le service du Patrimoine de Rodez Agglo :

https://www.youtube.com/watch?v=97O-ziJi8d4

Un ciel bleu, des températures printanières, il en fallait pas plus à nos 7 randynneurs pour rechausser les raquettes sur une boucle d’environ 9km à la station de Lagiuole.

Nous sommes qu’en Février, croisons les doigts pour qu’il reneige et afin qu’on puisse venir profiter de ce désert blanc.

En attendant à Jeudi pour une rando l'après-midi

En ce lundi ensoleillé, c’est une rando raquettes qui nous était proposée et voilà nos 8 randynneurs prêts pour une boucle d’une dizaine de km sur les pistes de Brameloup.

Grâce au vent les arbres s’étaient allégés de la lourdeur de la neige tombée les jours précédents, cependant nous avons pu profiter des beaux paysages.

Après cette si belle journée, l’idée d’en prévoir une autre se posait. On va y réfléchir !

En attendant, il y a une rando à la journée ce Jeudi 09-02

17 randyneurs ont répondu présents à l’invitation de Ginette, Marie-Andrée et Henri. Malgré les zéro degrés du petit matin, le ciel et la météo, fébrilement consultés, leur faisaient la promesse d’une belle journée d’hiver.

Ce fut le cas ! Merci pour eux, qui ont pu profiter à fond du joli village de Montsalès et de sa « reculée » *.

Après avoir emprunté le chemin de Croix, ils sont arrivés au fond de la vallée, puis en remontant, ont trouvé à mi pente, la source du Flancou. Ils y ont découvert un lavoir et les ruines du vieux moulin. La végétation d’eau contrastait ici, avec celle du causse plus haut.

L’été, cela devait être un havre de fraîcheur et une source d’approvisionnement précieuse lors des sécheresses.

Poursuivant leur chemin, ils ont rencontré de nombreuses croix, pigeonniers, fours, cazelles, maisons anciennes aux toits de lauzes calcaires ou de tuiles plates… qui émaillent le causse et leur permettaient d’imaginer la vie autrefois.

Les documents sonores, dont voici le lien, l’évoquent parfaitement :

https://oreillesenbalade.eu/villages/montsales/

L’après-midi, alors que le retour à Montsalès s’annonçait, une belle découverte les attendait. Celle d’une grotte préhistorique dite la grotte de la Gleio de Maou. Elle mesure 80 m de long sur 25 de large, avec une hauteur de 6 à 7 m en moyenne. Son occupation daterait de l’extrême fin du néolithique (pierre polie), donc au moins 2000 ans avant J.-C., à l’aurore de l’âge des métaux.

Un dernier vestige d’un passé plus récent, les attendait avec le lavoir « à genoux » de Brignolles, qui bruissait encore des histoires intimes des siècles derniers.

Pour finir, ils ont longé des vestiges médiévaux dont un remarquable mur d'enceinte pour retrouver la Tour médiévale du 14° siècle du village perché de Montsalès.

Après la dégustation de l’excellent Kouglof d’Henri, retour au bercail, en attendant de prochaines aventures !

Pour les stats de Gégé : 23 km et 350 m de dénivelé.

* Une reculée, culée ou bout-du-monde, est un relief issu de la déformation des roches, qui aboutit à un amphithéâtre rocheux qui ferme à l'amont une longue vallée à la lisière d'un plateau à couches horizontales, généralement calcaire. Par extension, une reculée désigne cette vallée qui coupe nettement le plateau en s'achevant par un cirque rocheux au fond duquel jaillissent des écoulements souterrains qui proviennent de l'infiltration des eaux de pluie ou d'un cours d'eau souterrain.

Le village de Montsalès est un ancien castrum. L'agglomération fortifiée a gardé les traces d'un vaste couderc, autour duquel elle était autrefois organisée : c'est la place actuelle. Le château aurait été construit vers 1260 par Géraud de Cardailhac, puis occupé par la puissante famille Balaguier qui en fit le centre de ses seigneuries. Plus tard, en 1601, il passa, par mariage, entre les mains des Crussol d'Uzès. Du château il ne reste que le donjon carré, sans doute rabaissé, considéré comme l'un des plus anciens du Rouergue et dont les murs ont une épaisseur record de 2,35 mètres. Contre ce dernier s'appuie un logis du XVIIe siècle. Mais l'histoire de Montsalès remonte loin dans le temps à une époque préhistorique où les hommes qui s'établirent sur le causse dressèrent de nombreux monuments mégalithiques.

Site internet de la Tour de Montsalès, qui organise de très belles expositions durant l'été

http://www.galerielatourmontsales.com/

Ça y est, la neige annoncée depuis quelques jours a fini par blanchir nos campagnes.

Nous étions 10, chaudement emmitouflés, pour suivre Daniel, dans une jolie balade autour du village de Lax, sur la commune de Baraqueville.

Nous avons parcouru 7,13 km et franchi 250 m de dénivelé (clin d’œil aux statistiques de Gérard !)

Malgré le ciel bas, nous avons admiré des paysages dans toutes les nuances de gris et les vues dégagées sur Ampiac et la Cathédrale au loin.

Après ce bon moment au grand air de l’hiver, retour près de la cheminée…