Par un beau temps un peu frisquet pour un mois Avril, nous étions 14 « randyneurs » pour une journée à la découverte du Sidobre à l’est de Castres. Ce massif granitique s’est formé il y a 300 millions d’années, il s’est fissuré en surface et l’érosion de l’eau a laissé ces chaos de blocs rocheux aux formes diverses et variées.

Après un détour en voiture au rocher tremblant de Sept Faux car trop éloigné de notre point de départ du Lac du Merle, nous nous sommes dirigés vers Peyro Clavado, une des plus remarquables constructions naturelles du Sidobre. De la table d’orientation située sur un promontoire, une vue à 360° s’offrait à nous avec à l’horizon les Pyrénées enneigées.

Une aire aménagée nous a permis de prendre notre pique-nique dans de bonnes conditions. Après avoir pris la direction du plateau de Crémaussel, c’est dans le « labyrinthe des invisibles » que nous avons laissé libre cours à notre imagination en déambulant devant les différents blocs granitiques baptisés par les guides touristiques: les trois fromages, Roc de l’oie, l’éléphant, le fauteuil du diable, etc.

Pour notre retour, on a emprunté le Gr 36 (il relie la Manche aux Pyrénées) à travers une forêt de feuillus et de sapins qui à cette saison nous a offert une belle nuance de vert.

YF

Une soixantaine de personnes ont assisté à cette 1ère séance de cinéma nature proposée par notre Club de Rando du Monastère ce Vendredi 12 Avril 2024.

Deux très beaux films de 50 à 55 minutes sur '' La faune et la flore au fil des saisons dans les 100 Vallées et sur l'Aubrac'' ont été projetés, réalisés en totalité par Jean Pierre DALBIN, cinéaste amateur aveyronnais.

Amoureux et passionné de la faune et de la flore de notre environnement proche, il a très bien su concrétiser ce monde caché, en partant à la chasse aux images avec l’aide de caméras installées en milieu naturel. (voir un petit aperçu en cliquant sur le lien au bas de l'article sous les photos de la soirée)

Il a saisi une multitude d’instants magiques, au fil des saisons, sublimés par la présence de cerfs, de sangliers, de renards, de blaireaux et bien d’autres résidents de nos forêts.

Que d'émotions à la vue de ces belles images de fleurs, de nature, qui évolue sans cesse, d'animaux sauvages dans ces sublimes paysages de l'Aveyron. Chacun a pu prendre  conscience que la nature est belle, mais fragile et qu'il faut la préserver pour les générations futures.

Un grand merci à Jean Pierre DALBIN, la Mairie du Monastère et l'AGAS pour cette belle soirée cinématographique qui, je l'espère pourrait en appeler d'autres...

IF-SG

Ce jeudi 4 Avril n'a pas été tout à fait comme les autres jeudi et pour cause 14 randyneurs ont assisté à l'inauguration du tronçon du GR 62 Inières-Rodez rebaptisé ''Sur les pas de Pierre Soulages''

 Le GR 62 part du col de l'Asclier (Gard) à proximité du Mont Aigoual. Il passe par Millau et Rodez et s'achève à Conques (Aveyron). Il fait 210 Km.

C'est à Inières que nous a été donné le top départ de cette portion de 11,5 km après avoir coupé le ruban par les représentants des différents partenaires ayant participé à cette réalisation (Réaménagement du tronçon, création de structure d'hébergement et édition du topo guide disponible en maisons de la presse). 

Pause déjeuner à Sainte-Radegonde avant de repartir vers le piton Ruthénois en passant par Istournet, la voie romain jusqu'à Layoule et son pont et pour finir une pente raide avec des palliers en escalier jusqu'au tour de ville pour nous amener au point final ''Le musée Soulages''

Faut bien reconnaître que ce tronçon est riche en patrimoine :

l'église d'Inières : En 1442 l'évêque autorise les habitants a fortifier leur église pour ce protéger. Des Chambres refuges sont vendues aux familles avec l'obligation de participer au guet. Au 1er niveau ce trouve celle  réservée au prieur, la plus confortable avec sa cheminée et son siège en pierre. La défense uniquement sommitale, s'effectue par des mâchicoulis et des échauguettes.

L'église de Sainte-Radegonde: Un témoin de la guerre de Cent Ans.

Une étonnante église se dresse au cœur du village de Sainte-Radegonde. L'édifice fut en effet fortifiée à partir du milieu du XIVe siècle afin d'assurer la protection des habitants du lieu : mâchicoulis, chemin de ronde, assommoir sont ainsi toujours visibles aujourd'hui.
L'église a également conservé les différentes tours dans lesquelles étaient aménagées des "chambres de refuge" pour les villageois.
A découvrir à l'intérieur de l'église : une fresque médiévale (fin XIIIe-début XIVe siècle) représentant le Paradis Terrestre et une scène de pèlerinage en dévotion à Sainte Radegonde.

La cathédrale Notre -Dame de Rodez: La construction de la cathédrale gothique débute en 1277 après l'effondrement de l'édifice antérieur. le chantier s'effectue d'est en ouest jusqu'au XVIe siècle. L'édifice offre une remarquable homogénéité conférée par le matériau employé, le grès rose. L'évolution des formes est sensible dans les fenêtres, les supports et la sculpture. L'installation de l'Évêque François d'Estaing en 1504 ouvre une période faste pour la cathédrale avec l'édification du clocher, véritable ""menuiserie de pierres'' et l'impressionnante mise au tombeau commandée par le chanoine Gaillard Roux. La façade ouest de la cathédrale construite au-delà de l'enceinte de la ville, participe au dispositif défensif par son allure massive et ses percements réduits, tandis que les portails sont ouverts dans les façades des bras de transepts.

Le musée Soulages: Unique au monde, sa collection réunit le plus grand nombre d'œuvres de Pierre Soulages dans un seul et même lieu. C'est à Rodez Agglomération que Pierre Soulages et son épouse Colette ont choisi de donner 250 œuvres et de nombreux documents. Pour abriter un tel ensemble, le bâtiment du musée a été imaginé par le cabinet RCR.

Parfaitement intégré au jardin public environnant, le lieu aux dimensions gigantesques est un savant assemblage de boites parallélépipédiques. La matière choisie est l'acier Corten dont la couleur ''rouille'' se patine au fil du temps.

C'est devant ce tout jeune édifice que fût partagé le pot de l'amitié. 

2024 année anniversaires en Aveyron : 10 ans du musée Soulages, 20 ans du viaduc de Millau et 30 ans des vitraux de l'Abbatiale de Conques 👍 

12 randyneurs ont profité de ce beau soleil  pour se retrouver sur une boucle de 10 km autour d'Ayssens (entre Luc et Moyrazès) conduite par Guy. Ces quelques photos peuvent en témoigner.

Merci à Guy pour cette belle initiative.

A Jeudi pour d'autres aventures.

SG

Une nouvelle fois Randy nous a surpris, en faisant découvrir à la plupart des 14 d’entre nous, un trésor caché de notre cher Aveyron : le village moyenâgeux de Combret.

Perché sur son éperon rocheux, malgré une météo incertaine, il s’est illuminé d’une palette de couleurs et nous a offert son patrimoine architectural incroyablement riche, qui a permis son classement en Petite Cité de Caractère en 2016. Ses ruelles escarpées dégagent un charme pittoresque, tout au long de nos déambulations jusqu’à l’église Saint Jean Baptiste, puis par ses calades (pas d'âne), face à la halle de justice, devant les maisons typiques de grès rouge et les belles demeures seigneuriales. Partout où se porte notre regard, nous observons des pigeonniers, des fours à pain des portes anciennes, de nombreuses croix, un passage couvert, des inscriptions en vieux français, en latin…

Toutes ces maisons de pierres rouges faisaient dire au poète occitan, Léon Cordes, « Peiras que cantan à Combret » (« Les pierres chantent à Combret »).

Mais nous étions venus pour randonner, aussi, après avoir suivi le sentier des parédous, autour du méandre de la rivière Le Rance, nous avons attaqué la boucle de Combret en montant par des chemins anciens jusqu’aux ruines de l’Église Sainte-Léonce et sa statue Menhir, malheureusement renversée. Nous avons alors longé le flanc de la colline en observant un magnifique panorama dévoilant au loin les monts de Lacaune. Hélas, la pluie et le vent nous ont accompagnés et ne nous ont pas permis d’en profiter autant que nous l’aurions souhaité !

Puis ce fut la descente qui bordait les fermes de Layrolle puis de Terraignes, jusqu’au pont étroit sur le Rance pour gagner l’impressionnant monastère des Bénédictines de Notre-Dame-d'Orient.

Là était venu le temps de nous restaurer, bien protégés dans son cloître, où une très aimable religieuse nous a autorisés à pique-niquer.

Après une visite de la très belle église du monastère, nous avons admiré la statue menhir toute proche, puis regagné Saint Maurice, par un beau chemin escarpé longeant le Rance.

Le retour s’est effectué par un bout de la route, qui mène à Pousthomy, puis par des sentiers bordés de murs anciens, à travers un bois de chênes puis une châtaigneraie.

Assurément, ce voyage dans la vallée du Rance a tenu ses promesses de paysages contrastés et spectaculaires, de patrimoine chargé d’histoire sur de nombreux siècles...

Nous avons effectué 18,5 km et parcouru 550 m de D+

I.F.

Extrait de l'ouvrage de Bernard Fournier, qui donne vie aux statues Menhir (Édition La feuille de thé)"Dits de la pierre"

peut-être la pierre a-t-elle bougé, frémi, salué
les légendes le disent

la terre a tremblé
la mer s’est soulevée
les vents ont soufflé

la pierre est venue d’elle-même
fantôme des royaumes inférieurs
elle a marché, droite, vers ce lieu

d’autres disent que des anges l’ont apportée
des monstres, des diables, des sylvains, des dryades
des êtres étranges

tous les soirs elle va boire à la rivière
des rois la veillent
et des soldats au garde-à-vous

de bonnes fées la protègent
gentil monstre que caressent des mains

à force de passages, à force de traits, à force de caresses
à force d’amour

les lignes bougent, le dessin prend forme

un visage naît...

Dans les gènes du club de rando du Monastère (RCM), il est de tradition de saluer l'arrivée du printemps par une rando gourmande et c'est ce jeudi 14 mars qu'elle fût proposée aux 33 randyneurs présents. Un superbe soleil et une température > à 15° ; c'est bien le printemps du moins pour cette journée.

Une 1ère boucle sous forme de huit d'environ 9km au départ du  village de Bez-Bédène (Commune de Campouriez), en passant au hameau du Cassan, nous a conduit jusqu'au Puy de Montabès où nous avons pu profiter de la vue à 360°.

Au retour, nous sommes passés au Gascou, l'autre hameau du circuit où nous avons emprunté le pont romain posé là, au milieu du pré, puis le chemin serpentant à travers le bois pour nous ramener au point de départ.

Cette belle rando nous a ouvert l'appétit. Pas de soucis ! nous étions attendus à la ferme "Les Capellous'' où un chaleureux accueil et un succulent repas nous a été servi par nos hôtes Valérie et Lucien Veyre. Charcuterie maison, viande de leur troupeau race Aubrac, accompagnée d'une excellente truffade (Spécialité Cantalienne). Bref, que des bons produits bien de chez nous.

Après ce bon repas, une petite boucle d'environ 6km nous était proposée au départ du village, le long du barrage de Maury. 

Ce fût une belle "rando gourmande" ensoleillée, faite de convivialité et de partage. C'est à refaire 😉

Un grand merci à Valérie et Lucien ainsi qu'à l'association "La rando monte à Bès'' crée en 2021 qui œuvre sans relâche à entretenir et ouvrir des chemins sur la commune. 👍 

A jeudi prochain pour de nouvelles aventures

IF-GS

Allez un peu de culture...

Le Puy de Montabès

 " est situé sur la commune de Florentin. Il s’agit d’une sorte d’observatoire ombragé par des arbres majestueux et il culmine à 772 mètres d’altitude sur le site classé de Bez-Bédène.

L’ascension de ce "puech" est aisée mais ne peut se faire qu’à pied sur une piste d’environ 500 mètres.

Il y a un peu plus de 40 ans, l’abbé Gayraud avait décrit ce lieu et raconté un peu de son Histoire : le Montabez faisait partie de l’ancienne paroisse de Bez, il a été rattaché ainsi que les villages qui l’entourent à celle de Florentin voici quelque temps. Il domine les gorges du torrent de Selves qui coulait à ses pieds aujourd’hui à peu près asséché depuis la construction du barrage de Maury, ses eaux domptées passent sagement dans les flancs de la montagne pour aller ressortir dans le lit de la Truyère à l’usine de Lardit où elles produisent nombre de kilowatts d’électricité.

Au sommet, se trouvent deux tables d’orientation, don de l’amicale de Paris avec la participation des vœux Suze. Ces plaques sont en lave de Volvic émaillées. On est surpris par l’étendue du panorama. Au pied du mont passait une voie romaine reliant Rodez à Clermont-Ferrand. Il en reste encore quelques vestiges au Gasquou ainsi que non loin du village de Bez. Les propriétaires des champs voisins avaient découvert des morceaux de tuile d’argile dont se servaient les Romains pour couvrir leurs maisons. De là à supposer qu’il y ait eu un village romain, il n’y a qu’un pas. On devine Entraygues à la jonction du Lot et de la Truyère. Villages et clôtures éparpillés sur les pentes des vallées de Selves, Truyère et Lot sont là très nombreux. Les villages de Saint-Amans, Montézic, Campouriez sont comme à portée de la main. Les autres clochers de la Viadène sont également perceptibles. On a dénombré plus de 30 clochers que l’on peut voir depuis celui de l’humble église de village jusqu’au plus remarquable de tous, celui de la cathédrale de Rodez. Deux châteaux du Moyen Âge sont visibles : celui du Bousquet de Laguiole et celui de Roquelaure et l’emplacement du château de Thénières. Si nous regardons du côté des monts, nous sommes servis à profusion.

Du côté du Bassin houiller et du Vallon, le mont Keymar si recherché des géologues, la forêt des Palanges, le Puy de Bouldoires. À Golinhac, Notre-Dame des hauteurs. Le Puy du Roussillon, le Roc du Cayla, les Truques. Le Mailhebiau, 1471 mètres, point culminant de l’Aubrac sur la table d’orientation.

On voit bien entendu tous les vétérans cantaliens : le Puy Griou, le Puy Mary et le plus grand de tous qui semble notre voisin, le Plomb du Cantal. Ce frileux bien souvent se revêt d’un blanc manteau de neige dès la Toussaint et certaines années ne s’en est pas encore débarrassé au mois de mai, ce qui nous vaut des gelées tardives. "

Article tiré de Centre Presse publié le 20/10/2020