C'est au parking de la salle des fêtes de Pont les Bains que notre ami Hubert avait donné rendez-vous à 27 randyneurs pour une boucle d'environ 10km.
Par une température bien au dessus de la normale pour la saison (au dire des météorologues), nous avons suivi le Créneau qui alimente la pisciculture de Cougousse, où nous avons pu apercevoir de belles truites.
C'était la partie la plus facile car après avoir traversé le Pont Rouge, qui marque l'entrée dans Marcillac, le plus difficile se présentait à nous. Après une belle côte (de quoi faire un peu de cardio), nous sommes arrivés sur la crête qui surplombe la vallée du Cruou avec une superbe vue sur les villages de St jean le Froid et Le Grand Mas. Nos efforts étaient récompensés au hameau de Malviès.
A ce stade nous en avions fait à peu-prés la moitié et c'est par d'autres beaux chemins que certains d'entre nous ne connaissaient pas, que nous sommes revenus au point de départ de cette rando, par Fontcoussergue et Mernac, tout près de Sainte Austremoine.
A l'unanimité c'était une belle rando.
Merci à Hubert et à Jeudi prochain pour de nouvelles aventures.
IF GS
Un petit moment d'histoire contemporaine
À la fin du XIXe siècle, la population de Marcillac-Vallon est à son apogée. On compte plus de 2 000 personnes, en partie grâce au développement de l'exploitation du minerai de fer.
" Des mines de Mondalazac-Ferrals, le minerai partait pour Decazeville où il était traité grâce à la houille du bassin d'Aubin-Decazeville. Il était acheminé par voie ferrée. La métallerie aveyronnaise est née à Muret-le-Château en 1804. Le minerai de Muret ou de Ferrals était fondu dans le haut fourneau de Muret jusqu'en 1820.
L'exploitation minière de Cadayrac était acheminée par une petite voie ferrée, par la vallée du Cruou, dans les années 1880-1890. En 1907, on assiste à la création du chemin de fer aérien par wagonnets (Mondalazac vers Marcillac) qui fonctionnera pendant 10 ans, 10 heures par jour en continu. On peut voir devant la mairie de Saint-Christophe la reconstitution d'un wagon ayant servi au transport du minerai. On trouve encore aujourd'hui des vestiges de cette installation par des restes de socles, des pylônes qui restent matérialisés sur le cadastre. En 1920, l'exploitation s'arrête au profit du minerai lorrain plus riche.
On doit au Duc Decazes l'exploitation des houillères de l'Aveyron, mises en concession en 1827.
Deux ouvrages marquent cette époque : le pont rouge de Marcillac, en bon état. Il marque bien l'entrée de Marcillac et est devenu un passage de randonnée. Le viaduc de Malakoff, aujourd'hui totalement disparu, a été vendu en 1940. Il a servi de carrière de pierre pour d'autres ouvrages… " Article de la Dépêche, publié le 22/05/2019
Hameau de Malviès/Baulès
Ces petits hameaux sont situés au Sud-est et 200 mètres au-dessus de Marcillac, sur la route de Saint Austremoine, à la limite du territoire de Causse Comtal de la commune de Salles à Source.
Cette situation leur doit d’être appréciés pour leur tranquillité rurale.
Leur passé est riche de vestiges architecturaux On y découvre de beaux exemples de bâtiments en pierre de calcaire dont les toits en lauze de schiste ont su résister à l’usure du temps ; château, manoir, maisons de caractères encore conservées. Mais aussi de nombreux petits patrimoines ; fours à pain, pigeonniers, chapelles…
On peut encore apercevoir la tour de guet rectangulaire, survivance du château de Malviès, bâti au XVème siècle, qui appartenait à François de Tullier, Seigneur de Lax. Son conflit avec les Consuls de Rodez amena la destruction de l’édifice.
Sur cette bordure escarpée, les domaines comtaux et les grandes familles ruthénoises ne s’y étaient pas trompés ; ils y étaient venus cultiver la vigne dès le moyen-âge et en faisaient leurs résidences d’été.
Nombreux sont les habitants qui aujourd’hui, ont à cœur de restaurer ces belles bâtisses avec le soutien associatif de la Fondation du patrimoine et du conseil départemental.
Que la nature est douce au coeur du Vallon de Marcillac !