Le club de Rando Pédestre du Monastère (Aveyron) Mairie du Monastère, 12 000 Le Monastère tél : 06 74 99 07 95 ou 06 07 15 45 30 Mail : randoclubmonas@gmail.com Randos du dimanche : • 30-03-25 : Le Mas Raynal (12) YF • 27-04-25 : Latouille Lentillac (46) IF • 18-05-25 : Trélans (48) MT • 29-06-25 : Laroquebrou (15) GS Randos du Jeudi : • 10-04-25 : Roqueredonde (CM et EA) • 08-05-25 : Cassagnes, Vallée de la Jonte, le cirque du vertige (MAD et HD) • 19-06-25 : Le Nayrac (CM et EA) Evénements marquants de l’année : • Rando gourmande le 13 mars 2025, chez Carles à Monteils • Séjour pentecôte du 7 au 11 juin 2025 en Ardèche au gîte de La Fage à Montselgues • Rando barbecue (fin de saison), le Jeudi 03 juillet 2025 • Rando et sortie au spectacle « Hier un village » à Flagnac le jeudi 31 juillet 2025 • Séjour à St Hippolyte les 29, 30 et 31 août 2025 • Date début saison 2025-2026 le dimanche 7 septembre 2025 • Repas de fin d'année le vendredi 28 novembre 2025 par le traiteur Bruno PRIVAT de l’Olympe à la salle du Haut du Monas.
Par randoclubmonas
La météo de ce jeudi n'était pas très rassurante, cela n'a pas découragé les 25 randyneurs à participer à cette rando d'environ 10 km et de 350 m de dénivelé dans les travers de la commune de Centrès.
Maryse et Francis nos 2 guides d'un jour nous ont magistralement fait découvrir, le joli point de vue surplombant la vallée du Céor avec le le moulin de Laval que nous avons rejoint en longeant la rivière. Depuis ce beau coin de verdure nous sommes remontés sur les hauteurs puis nous sommes passés par le moulin de l'Herm, composé de plusieurs bâtiments très bien restaurés.
Ensuite nous avons traversé le ruisseau de l'Hume, qui alimente le moulin, emprunté un chemin assez raide (de quoi faire travailler le cardio), qui nous a ramenés à la salle des fêtes de Centrés.
Un grand merci à Maryse et Francis pour cette belle rando, que la plus part d'entre nous ont découverte.👍
A bientôt pour d'autres aventures😉
IF-SG
Cernée par les rivières Viaur et Céor, la commune de Centrès est un plateau façonné par une agriculture d’élevage.
Elle est identifiée par trois villages, Tayac, Taurines et Centrès, trois églises, ses multiples hameaux et son château fortifié, réhabilité à Taurines.
L’économie de Centrès est dominée par une agriculture traditionnelle d’élevage.
Près de 50 agriculteurs travaillent sur leurs fermes pour des productions telles que : bovins lait et viande, ovins lait et viande, caprins, cultures. Depuis quelques années de nouveaux porteurs de projets agricoles s’installent sur des petites fermes et proposent des activités diversifiées essentiellement en vente directe : (maraîchages, plantes médicinales, fromages ..).
Au village de Taurines, une boulangerie pâtisserie épicerie renommée assure quotidiennement un service essentiel.
La dynamique est aussi portée par la richesse du tissu associatif. Près de 20 associations animent la localité et chacun peut y trouver la ressource nécessaire en fonction de ses goûts et passions.
Centrès est une campagne apaisée qui vous invite à prendre le temps de déambuler dans les villages, de randonner dans les sentiers balisés ou les nombreux chemins de traverse et d’échanger avec les habitants des lieux.
Que vous soyez visiteur d’un moment, vacancier, nouvel habitant, nous sommes heureux et flattés de vous accueillir et de vous faire découvrir notre commune.
Le Ségala, plateau d’altitude creusé par les rivières Aveyron, Viaur et leurs affluents était jusqu'au début du XX siècle une contrée de terres pauvres et ingrates pour le paysan Ségali.
De cette terre acide, seul le seigle ne pouvait donner que quelques maigres rendements.
Les hommes mal nourris, vêtus de chanvre, vivant dans des masures au plus près des quelques maigres animaux menaient une existence misérable.
Pliés en deux, grattant avec opiniâtreté cette terre rebelle les laborieux paysans étaient désignés : « Ventres noirs ».
Le châtaignier, cultivé en vergers était la principale source de nourriture, il était alors appelé « arbre à pain ». La construction de la voie ferroviaire et du Viaduc du Viaur a favorisé l'acheminement de la chaux, amendement reconnu pour juguler l'acidité des sols. Cet apport, lié aux nouvelles connaissances agricoles ont permis de déployer de nouvelles cultures sur les terres du Ségala.
La campagne s'est alors totalement transformée, les plateaux recouverts de landes et marécages se sont métamorphosés en mosaïques de champs de froment, de maïs et de pâtures. Le paysan et sa famille ont vu leurs conditions de travail chamboulées, et la qualité de vie s'améliorer de jours en jours.
La commune de Centrès a été créée en 1829 par le regroupement des 3 villages : Centrès, Taurines et Tayac.
Le 20 mai 1829, 29 ans après la création des communes françaises par le Premier Consul Napoléon Bonaparte, une ordonnance du roi Charles X instituait une nouvelle unité qui rassemblait des tronçons des municipalités de St-Just dont le village de Centrès, du Piboul pour Tayac et de la Selves, pour Taurines.
Chacun des trois villages se trouvait éloigné des chefs- lieux de commune et le franchissement des vallées profondes du Viaur et du Céor par des chemins en mauvais état, rendait longues et pénibles les liaisons avec ces mairies.
Leur regroupement sur un même plateau, à peine creusé par la petite vallée de l'Hume, semblait donc logique.
Centrès le plus peuplé des trois à l'époque, devenait chef-lieu de la nouvelle commune et les deux autres villages n'étaient plus qu'à 5 et 6 kilomètres de la mairie.
Sa superficie totale, une des plus importantes du canton couvrait 36,71 km².
Les débuts de la jeune municipalité furent laborieux.
Les finances pour la première année équivalaient à zéro. Il fallut faire appel à l'impôt aux plus gros contribuables, avant que ne s'établisse un rythme de croisière acceptable.
Les défis étaient nombreux : construction d'une église à Taurines imposée par le pouvoir, nomination, logement et paiement des trois instituteurs, construction des trois écoles dans les trois villages, entretien et réparation des chemins, pour lesquels une journée annuelle de corvée par habitant fut instituée, ainsi que pour le tronçon de la nouvelle route de Figeac à Lodève, actuelle départementale 10, entre le Navech et Castelpers…
Une commune comprenant trois églises et trois sections de vote, ne pouvait pas être exempte de volonté d'émancipation.
Taurines, qui se considérait comme le plus républicain des trois villages fit en 1911, une demande de séparation avec celle de Centrès. Son indépendance avait cependant un coût.
Il en résulterait un appauvrissement peu supportable pour chacune des trois sections.
La Préfecture consultée émis un avis défavorable.
La question un moment occultée à cause de la guerre, fut remise sur le tapis en 1924, sans plus de succès que précédemment et les trois clochers restèrent unis.
A la fin du XX siècle, le maire Amédée Vaysse, fit sonner la fin du sectionnement et les citoyens des trois villages votèrent enfin dans le même bureau à Centrès.
La guerre de 1914 a opéré une tragique saignée parmi la jeunesse de la commune. 75 appelés étaient morts, soit 4,6% de la population.
Malgré la décroissance progressive qui s'en s'est suivie, les habitants restent farouchement attachés à leur terre et à leur mode de vie que la mécanisation agricole a considérablement facilitée.
Toutes ces informations sont issues du site internet de la commune de Centrès.
Les genêts François Fabié Les genêts, doucement balancés par la brise, Sur les vastes plateaux font une boule d’or ; Et tandis que le pâtre à leur ombre s’endort, Son troupeau va broutant cette fleur qui le grise ;
Les genêts, un poème de François Fabié
Le poème 'Les genêts' du poéte du 19ème-20ème siècle François Fabié.
https://www.poetica.fr/poeme-2631/francois-fabie-les-genets/
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