La météo de ce Jeudi 09 Janvier 2025 n’étant pas très favorable, nous avons été contraints d’annuler la 1ère rando à la journée de cette année 2025.
Bon, comme dit le dicton ‘’contre mauvaise fortune, bon cœur’’ et nous étions 7 randyneurs (un peu fada, faut bien se l’avouer) à se retrouver sur le parking de la salle polyvalente.
Du parking nous avons rejoint la Mouline par Canteserp, le pont de St Cloud en longeant l’Aveyron. Puis nous sommes passés sur l’autre rive pour remonter jusqu'à Olemps en passant sous le viaduc de la Gascarie. Nous avons enjambé la ligne de chemin de fer ''Rodez-Castelnaudary'', par la passerelle métallique. Et enfin, retour par le Lachet, puis la zone artisanale de Malan.
Une boucle de 11 km et 180 m de dénivelé.
Mission accomplie.
A jeudi prochain pour d’autres aventures, croisons les doigts pour que la météo soit plus favorable,
IF-GS
Le viaduc de la Gascarie est un pont-rail français situé sur le territoire de la commune de Rodez, dans le département de l'Aveyron en Région Occitanie. Il porte la ligne Castelnaudary - Rodez. C'est un des trois viaducs ferroviaires construits autour de Rodez au XIXe siècle.
Histoire
Le viaduc de la Gascarie a été construit à la fin du XIXe siècle. Il est mis en service en 1897.
Géographie
Ce viaduc franchit la vallée de l'Aveyron. Il a été construit pour desservir la gare Paraire de Rodez avant qu'elle ne soit désaffectée.
Caractéristiques
Le viaduc est long de 296 m, 20 m de portée principale et 49 m de hauteur. Il a été construit en pierre avec des arches en arc de plein-cintre.
Ponts en pierre
La pierre et la maçonnerie ont été utilisées pour des ouvrages importants et durables, depuis la haute Antiquité jusqu'à la fin du XIXe siècle et même jusqu'à tout récemment en Chine, pendant la révolution culturelle. L'origine des arcs en pierre remonterait aux Sumériens, mais ce sont les Étrusques et surtout les Romains qui ont développé leur construction, acquérant une compétence technique (traité de Vitruvius Pollio) qui ne sera retrouvée qu'au XVIe siècle en Italie. Les arcs primaires des ponts en grand appareil du haut Empire sont bâtis par anneaux de pierres successifs, les uns à côté des autres, pour limiter la taille des cintres ; les ponts du bas Empire sont réalisés en maçonnerie, grâce à la découverte des ciments naturels ; l'arc primaire est alors construit par rouleaux successifs. L'ouvrage est complété par les tympans qui maintiennent les matériaux de remplissage portant la chaussée. Les voûtes romaines sont en plein cintre et les portées peuvent atteindre 30 m (cf. Rome et empire romain - L'art romain).
Le Moyen Âge n'apportera aucun progrès sensible (pont Bénezet à Avignon, en 1187 ; celui de Céret, en 1339), avec une forme un peu différente des voûtes en arc brisé (pont Valentré à Cahors, en 1308, celui d'Entraygues, en 1269), probablement sous l'influence des constructions orientales qui atteindront leur apogée dans l'empire turc (pont de Mostar en Bosnie-Herzégovine par Hayruddin).
Il faudra attendre la Renaissance italienne pour que les voûtes soient surbaissées et les piles affinées. Le pont de la Trinité à Florence, en 1570, et celui du Rialto à Venise, en 1590, en sont des bons exemples.
En France, la technique fit des progrès considérables au XVIIIe siècle grâce à la création du Corps des ponts et chaussées, en 1716, de l'École des ponts et chaussées, en 1747, et aux ouvrages de Jean-Rodolphe Perronet, son premier directeur (pont Georges V à Orléans en 1761 et celui de la Concorde en 1791).
La construction des lignes de chemin de fer, au cours du XIXe siècle, fut l'occasion de concevoir, surtout en France et en Grande-Bretagne, de grands viaducs ferroviaires en maçonnerie dont les aqueducs des XVIIe et XVIIIe siècles avaient constitué une remarquable préfiguration. La maçonnerie se découpe, des voûtes d'élégissement diminuent la masse de la construction, particulièrement au-dessus des piles. Paul Séjourné, célèbre par les six tomes de ses « Grandes Voûtes » et considéré comme le plus brillant des ingénieurs français de cette époque, a réalisé le pont Adolphe à Luxembourg sur la vallée de la Pétruse, en 1903, avec pour la première fois une dalle de roulement en béton armé, et le viaduc de Fontpédrouse, en 1911. "
source : Encyclopaedia Universalis
Le Pont selon Gilles Vigneault " Vague est le pont qui passe à demain de naguère - Et du milieu de l’âge on est des deux côtés - Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière - Qu’on appelait l’hiver qu’on nommera l’été "