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14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 13:14
Une rando estivale nous a attendu ce dimanche 9 septembre. Malgré la présence d'un plan d'eau, aucune tentative de baptême n'a eu lieu (en même temps, il y a bien eu une légère envie, à un moment donné...) envers la gent féminine. Ce sont plutôt les hommes qui ont bu la tasse (de vin). 
Voici des articles trouvés sur le web détaillants les 4 principaux points d’intérêts  de la rando du plateau de Courry:
"Le camp romain

Article tiré du blog "SPQR , Rome et son histoire" (http://spqr.over-blog.com/article-54294.html)

(le camp romain du plateau de Courry n'est certainement pas l'un des plus grands...)

 

La légion romaine en campagne élève un camp retranché à chaque halte, ne serait-ce que pour une seule nuit. Il semble que cette pratique soit apparue après la réforme de Camille, mais malheureusement à l’heure actuelle rien ne permet de la dater formellement. Chaque légionnaire transportait en plus de son barda deux piquets en bois de section carrée terminant en pointe à chaque extrémité d’une longueur approximative de 1,70m. Ils étaient destinés à être plantés (à une profondeur moyenne de 30cm) au sommet de la levée de terre et liés entre eux tant au niveau du sol qu’au sommet de manière à former une palissade (vallum), assurant au camp un périmètre retranché d’environ 1760 mètres (580m x 290m) soit une surface de 16,82 hectares.

 

La levée de terre (agger) était constituée avec la terre provenant du déblais du fossé (fossa) qui était creusé devant. Ce fossé était large de 4,50m sur 2,25m de profondeur. Quant à la levée sa base était large de 5,50m pour une hauteur de 1,25m, le sommet ayant une largeur de 2,75m.Un chemin de ronde placé derrière la palissade faisait le tour du camp. La surface extérieure de la levée de terre était recouverte des mottes d’herbes arrachées lors du creusement du fossé rendant ce plan incliné plutôt glissant pour tout ennemi éventuel et solidarisent la contrevallation évitant les risques d’éboulement.

 

L'’emplacement du camp a été choisi par un détachement d’éclaireurs mené par un tribun. L’officier prenant toujours soin de choisir un endroit plat, aussi dégagé que possible et à proximité d’un point d’eau et de prairies permettant le fourrage des chevaux ainsi que des bêtes servant au train. Les hommes sous les ordres du tribun procèdent à l’arpentage du terrain. L'’emplacement de la tente du légat, le prétoire (praetorium), l’autel, la tribune et la tente des enseignes sont fixés en premier. Ensuite on trace les deux grands axes principaux perpendiculaires (cardo et decumanus) pour finir par les axes secondaires qui définissent les endroits où seront implantées les tentes. On termine en fixant le périmètre et en indiquant les emplacements des 4 portes situées à chaque extrémité des voies principales. Le plan du camp est un standard commun à l’armée romaine, ainsi un messager venant de n’importe quelle unité sait immédiatement où il doit se rendre.

 

 

 

Ce type de camp provisoire malgré l’aspect imposant de la tâche était réalisé en deux heures. En effet lorsque la légion arrive sur le site tout est indiqué au moyen de piquets de couleurs. En consacrant 3000 hommes par équipes de deux (un piocheur, un pelleteur) le volume de terre à traiter par équipe n’était que d’à peu près 3 m3. Pendant ce temps là 1500 à 2000 hommes déboisaient et débroussaillaient le périmètre du camp sur au moins 50m et préparaient les défenses : branchages d’arrêt (cervi) autour du camp, le système de fermeture des entrées . Il ne reste plus qu’à monter les quelques 800 tentes qui abriteront l’ensemble de la troupe.

 

La centurie romaine composée de 80 légionnaire est divisée en 10 groupes, le contubernium (pluriel : contubernii) composés de huit hommes les contubernalis. Chaque contubernium est logé dans une tente, la papilio et dispose d’ustensiles de cuisine, d’une meule pour faire de la farine et de divers outils (pelle, dolabra, tranche-gazon, …). Théoriquement une mule est attribuée pour chaque contubernium. Chaque centurie dispose donc de 10 tentes plus une réservée au seul usage du centurion.

 

Attaquer un tel dispositif équivalait à un suicide. Du fait du débroussaillage, l’attaque par surprise était exclue. L’'assaillant devait en outre se frayer un chemin à travers les cervi, descendre dans le fossé pour ensuite grimper le long de l’agger rendu glissant par l’adjonction des mottes de gazon... (les 3 "remparts" de terre et de remblais devant lesquels on a pris la photo de groupe)..., tenter de franchir la palissade haute de 1,40m pour ensuite se retrouver face aux boucliers des légionnaires. La nuit une sentinelle était posté tous les 10 à 15 mètres. En outre tous les 50 mètres des postes d’hommes dormant en armes, prêts à intervenir venaient renforcer le dispositif. Le plus important était que grâce à ce plan standard et à l’entraînement, en cas d’alerte chaque homme savait exactement où il devait aller se poster et ce qu’il devait faire. Il en allait de même pour les unités placées en réserve, sur un simple ordre elles savaient exactement quelle devait être leur tâche et où elle devaient se rendre.

 

La vie au camp est plutôt rude. On se lève à l’aube pour se rassembler devant la tente du centurion, ensuite les centurions vont saluer les tribuns qui à leur tour iront saluer le légat. Celui-ci transmet ses ordres pour la journée à ces mêmes tribuns qui vont les répéter aux centurions,… Le gradé de service, le tessarius, note le mot de passe du jour, ainsi que le tableau de service (gardes, corvées, punitions,…) sur une tessère. La vie du légionnaire est réglée par des sonneries qui annoncent le réveil, la soupe, les corvées,… Des gardes sont postés près des enseignes de la légion et de l’autel où trône la statue de l’empereur, devant la prison également. Des patrouilles sont envoyées à l’extérieur, des hommes sont chargés de porter les messages, d’autres encore sont affectés à la surveillance des chevaux et animaux de bât. On envoie des hommes de corvée de bois (ad lignum), d’eau pour le bain (ad aquam balnei),… Les légionnaires spécialisés dans des tâches techniques (travail du cuir, forge,…) sont exempts de corvées, ce sont les immunes. L’entraînement a lieu dans un enclos situé à l’extérieur du camp, le campus."

 

"Saint-Grégoire

(http://www.aveyron-tourisme.fr/Index/Fiche/tabid/72/ProdID/26/CatID/8/language/fr-FR/Default.aspx)

(1er prix régional 1997 et 1er prix départemental 2013-2014), vous séduira avec sa remarquable église XIIème dôtée d'un impressionnant "clocher-tour" de près de 20m de haut.
Surplombé par le plateau de Courry (Cap, « camp », barré d’origine celte), Saint Grégoire est un magnifique village aux maisons caussenardes. Orienté au Sud, il domine la vallée de l’Olip et fait face au Pic du Pal (1160 mètres), point culminant du Lévézou.

L’église de St-Grégoire

L'édifice est implanté sur une source qui a fait l'objet d'un culte païen dans les premiers siècles. Des fragments d'objets trouvés témoignent d'une fréquentation gallo-romaine en ce lieu.
L'église du XIème siècle (classée « Monument Historique » en 1929), dont les murs extérieurs de la nef et du chevet à pans coupés atteignent encore une hauteur de 5 mètres, est comblée jusqu'au niveau haut du mur de ceinture et transformée en jardin fleuri.
Cet édifice de 3 nefs à 4 travées, dont les voûtes étaient supportées a l'intérieur par 6 piliers, possédait 3 autels dont l'un était placé sous l'invocation de St Dalmas : évêque de Rodez.

 On peut voir encore :
-L'entrée principale protégée dans le narthex dont certains éléments d'architecture sont de tradition carolingienne (motif de vannerie).
-Le mur d'enceinte de la nef, avec une arcade murée de la construction primitive sur la façade Nord, et quelques marches d'un escalier conduisant de la nef à un clocher situé au-dessus de ses voûtes effondrées.

Au XIème siècle, le village, de taille assez importante, se nomme Ville longue. Il possède un château et des remparts avec douves et fossés.

Grégoire Ier, dit Grégoire le grand, pape de 590 à 604"

 

"Lac de la Cisba

(https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9v%C3%A9rac-le-Ch%C3%A2teau#Lac_de_la_Cisba)

C'est en 1943 que le groupe industriel connu aujourd'hui sous le nom de Pechiney créait la Compagnie Industrielle des Schistes Bitumineux Aveyronnais dont le principal site se trouvait sur la commune de Lapanouse.

Les schistes étaient exploités en carrière à ciel ouvert sur un front de plus de 10 m de hauteur. Ils étaient ensuite broyés et conduits dans des fours. Des gaz très chauds traversaient la matière première, la vapeur recueillie à la sortie était condensée et au bout coulait une huile lourde très proche du fioul. Le rendement était de 42 kg d'huile par tonne de schistes et il s'en traitait 1 000 tonnes par jour. L'usine employa jusqu'à 500 personnes. En 1946, il s'étudie la possibilité de transformer les résidus en ciment. En 1950, la production de l'usine était de 6 277 tonnes, soit 300 camions citernes. L'exploitation de l'usine cessera le 31 janvier 1951, l'État mettant fin au contrat qui le liait à la Société. La liquidation totale intervient en 1964. Les grands bâtiments de stockage en béton seront détruits en août 1978 par une compagnie militaire du Génie.

De cette époque, il reste le lac artificiel, actuellement propriété de la Communauté de Communes de Sévérac, et les 2 terrils, seuls témoins de l'activité industrielle. En 1996, le cabinet ANTEA chargé de l'étude hydrobiologique du lac a présenté son rapport : l'examen bactériologique de l'eau est très satisfaisant (pas de coliformes, pas de streptocoques). La baignade est possible. Le lac est alimenté par des sources provenant des infiltrations d'eau dans les couches schisteuses puis s'écoulant le long des strates de calcaire. La plus grande profondeur du lac est de 5,80 m. Depuis 1998, sous l'impulsion de la communauté de communes et de l'office de tourisme cantonal, ce site a été valorisé par des aménagements extérieurs : création d'un local sanitaire, d'un parking et des abords, éclairage public et raccordement aux réseaux."

"Sévérac-Le-Château:

(http://www.severac-le-chateau.com/)

Un village dans une région au patrimoine exceptionnel
Situé sur le versant sud d’une colline, le village de Séverac le Château domine le parc naturel régional des Grands Causses et offre une vue exceptionnelle sur la vallée de l’Aveyron. Cette commune au patrimoine historique remarquable est dominée par un château construit dès le Xe siècle qui semble veiller sur les paisibles ruelles médiévales. De ces remparts, Sévérac-le-Château offre un magnifique panorama sur la région, ses plaines et ses grands espaces.

Le château de Sévérac, témoin des siècles passés
Dominant la vallée sur une butte culminant à 800 mètres, le château de Sévérac vous offrira un véritable voyage dans le temps à l’époque féodale. De nombreux sites et de nombreuses animations ont lieu dans ce site d’exception, témoin de l’histoire de France.

Depuis le début de sa construction au Xe siècle, le château a subit de multiples transformations au fur et à mesure des siècles et de ses propriétaires. Les Séverac, les Armagnac puis la famille des Arpajon ont construit les différentes ailes du château jusqu’à l’actuelle façade sud de style Renaissance datant du 17e siècle. Tous ces témoignages du passé sont à découvrir à travers ses forts remparts, ses tours de guets et ses courtines et même ses cuisines.
Si le château est progressivement tombé en ruine, notamment sous la Révolution française, la ville de Sévérac en fait l’acquisition en 1966 et son classement en patrimoine historique permet d’envisager la restauration de ce monument historique.
Aujourd’hui, le château domine la plaine de l’Aveyron avec la même prestance que les siècle passé et domine la plaine de l’Aveyron en étant visible de tous les points de l’horizon.

La cité médiévale de Sévérac, le charme de l’histoire
Laissez-vous conter l’histoire de Sévérac à travers ses ruelles pavées, sa place de la Fontaine, ses échoppes médiévales et ses maisons à colombages…
Nichée au pied du château, Sévérac étend ses ruelles pavées sur le versant sud-est de la butte. À l’époque médiévale, l’entrée dans la cité se faisait par l’une des quatre portes avec herse et pont-levis. Seules deux ont résisté au temps : la porte du Peyrou et la porte du Latazou.
Toute la ville médiévale est organisée autour de la place de la Fontaine. Nichée en plein cœur de Sévérac, cette fontaine voutée à l’architecture romane est la fierté de la ville. Considérée comme le centre de la ville au Moyen-Âge, la fontaine est le point de départ de toutes les rues principales : Amaury de Sévérac, Belvezet et Duc d’Arpajon rayonnent autour du site.

Ensuite, il est agréable de flâner dans les ruelles parfois étroites, à la quête de maisons à colombages, de petites tours, de façades ornées de sculptures, et passer de temps en temps sous des bâtiments voûtés, qui sont restés inchangés et ont traversé les siècles pour être les témoins d’une époque riche en histoire et événements.
Sévérac-le-Château était jadis organisé en six quartiers où s’activaient artisans et commerçants. Difficile donc ne de pas fouler les pavés de la cité médiévale en pensant que les habitants des siècles passés ont effectué les mêmes trajets.

L’une des plus belles demeures de la ville médiévale reste la Maison des Consuls, fondée au XVe siècle. Le Consulat a été fondé en 1432, sous l’impulsion de Jean IV d’Armagnac afin de gérer la bonne administration de la ville. Devenu un véritable site historique dès le XVIIIe siècle, le bâtiment contient de nombreuses archives de la ville, notamment de nombreux textes anciens. Outre sa cheminée et son plafond peint du XVIIe, la Maison des Consuls abrite une exposition sur la médecine et la vision du corps au Moyen-Âge… Surprenant !

La Maison de Jeanne, fleuron de l’architecture médiévale de Sévérac, est réputée pour ses murs à colombages et encorbellements. Elle reste l’une des plus vieilles maisons de la cité médiévale voire du département. Intrigante et charmante, elle reste un site prisé par les touristes.

Le moulin de la Calsade, témoin du temps construit au XIe siècle, dévoilent les techniques médiévales avec ses mécanismes et ses turbines. S’il a été restauré au cours des siècles, une des paires de meules ainsi que le monte-charge ont survécu de l’ancien système. Le moulin de la Calsade reste très lié au marché à grains de Seystayral."

 

 

Rando du plateau de Courry 9/9/18
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